En attendant la fin de journée...

26 janvier 2007

Analypersoclames = Analyse perso des réclames. Interprétation plus ou moins éclairée et fantaisiste des publicités, donc. Surtout fantaisiste, mon imagination préfère.

La dernière demi-heure et même la dernière heure étant très calme le vendredi soir à l'accueil, j'ai écrit un peu pour m'occuper. Et maintenant je vais recopier tous ces mots.

Aujourd'hui j'ai bu 2 cafés et 4 verres de jus de fruits, alors ce soir c'est décidé je serai drôle. [ouh là ce que j'écris mal sur ce papier, heureusement pour vous qu'ici on écrit du clavier!]. Trouvons d'abord un thème.
A ma droite une affiche informant que Trop*icana est partenaire officiel de Roland Garros (ça vous fait une belle jambe, comme les 2 de la personne sur l'affiche). A ma gauche un pack de trop*icana venu s'emboîter sur un presse-agrumes, avec le slogan "rien n'est ajouté, rien n'est enlevé" [donc dans le jus y a des bouts de carton ? *blonde smile*]
A ma droite l'homme ou la femme aux bras peu poilus tient 3 oranges dans son dos. Mettons qu'il s'apprête à jouer au tennis avec l'affiche à ma gauche. Allez zou, ils jouent!
Je me baisse car une orange vient de passer. Bingo! En plein dans le pack de trop*icana qui titube (cette boisson est pourtant sans alcool). Le presse-agrumes (en métal... L'acidité des agrumes doit lui faire de jolis soins astringents décapants) mécontent émet des plop plop caractéristiques du rut. Emettait pardon, car là ça lui a sûrement coupé l'envie, cette orange qui a joué au chamboule-tout!
Le presse-agrumes émet donc un juron indéterminé que je ne retranscrirai pas pour votre sécurité mentale.
La rencontre commence mal, le presse-agrumes n'est pas d'humeur joueuse. Il se met à tourner, tourner, tourner vite. Le pack décolle comme une fusée. Alors le presse-agrumes se sent tout bête. : sans son chapeau de carton il va se faire virer, on ne vend pas des presse-agrumes chez pep*sico! On le revendra à quelque ménagère achetant ses oranges elle-même. Mais il est ainsi le presse-agrumes. Enervé il se toupie-fie.
[C'est à ce stade que je me dis que mon histoire est mal barrée]
Nous avons désormais un emballage en l'air et quelqu'un de dos avec 2 oranges en main. Et un presse-agrume qui tourne en rond. Bien, bien, bien.
Comme il y a du vent, l'emballage tombe au sol et ne revient pas sur son socle devenu psychologiquement instable. L'orange sacrifiée est un peu cabossée. Avec son T-Shirt, son short et ses oranges, la personne se dit qu'il ne faudrait pas qu'on la vire car dehors il fait froid, lorsqu'elle est arrivée sur l'affiche il faisait beau (encore que...) mais là c'est l'hiver.

Bon ben voilà. Euh...

Autre vision de ces affiches communicantes. Incitations sexuelles à gogo. Dans le rôle du presse-agrumes l'homme. Dans le rôle du pack trop*icana, la femme. Ou un autre homme remarquez.
L'affiche en face dessine un X avec le corps de l'être : incitation à l'érotisme. Les oranges dans les mains = un message pour le presse-agrumes "si t'as une baisse de régime, j'ai des vitamines". Le viagra serait probablement plus efficace, mais Pep*sico ne produit pas de viagra. Bien sûr il faudra un couteau pour couper les oranges, puis on enlèvera le pack de trop*icana pour mettre une orange. Presser les oranges étant une fonction importante pour un presse-agrumes.

Bref. Tout ceci fait bien marrer le bonhomme Qua*ker (à moins qu'il n'ait bu autre chose que du trop*icana, ce qui ne m'étonnerait pas vu la couleur de ses joues) et comme il est 19h15 je vais commencer à ranger l'accueil car dans 15 minutes ma journée de boulot est terminée.

(lundi je tâcherai de prendre des photos des affiches pour illustrer)