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5 février 2007

souvenirs d'école

Bonjour à la quinzaine de lecteurs qui passe par là chaque jour (mais qui ne laisse jamais de commentaire... N'ayez pas peur, je ne mords pas!)

Information : si vous avez acheté un produit pepsico, que vous avez eu un problème avec et que vous n'arrivez pas à joindre le service consommateurs, je vous conseille d'envoyer un courrier plutôt que d'appeler au siège. parce qu'au siège on a plein d'appels au standard et des consommateurs mécontents qui bloquent la ligne, on ne peut pas les transférer au service consommateur, on peut juste compâtir, et voir les lignes en attente s'accumuler... Alors envoyez un courrier SVP. POur ma part lorsque j'ai des problèmes avec Alice Télécom, je ne téléphone pas au siège social (surtout que c'est probablement en Italie!.. Mais même)

Vendredi, des joueurs de mon club d'échecs jouaient en compétition. Le local de mon club d'échecs se situe dans la pièce qui servait de classe lorsque j'étais en CP et CE1. Qui sert toujours de classe d'ailleurs. Je me suis promenée dans la cour et j'ai laissé les souvenirs remonter. J'ai vu des fantômes des enfants que nous étions jouer à la marelle, à la balle aux prisonniers, se tenir par la main et à l'arbre au cours d'un "les garçons attrapent les filles", courir dans la cour, faire le tour du gros arbre en marchant seulement sur les racines, jouer au cheval, à galoper, à trotter, jouer aux barbies, jouer aux poupées, à 1, 2, 3 soleil sous le préau... J'ai revu ces arbres qui ont été coupés; lorsque j'étais enfant il y en avait au moins 4 de plus que maintenant. Certains ont été coupés car le bungalow qui nous servait de cantine a été remplacé par un bâtiment construit pour accueillir un peu plus d'enfants, il doit y en avoir une soixantaine désormais, il n'y a plus les 30 enfants entre le CP et le CM2 d'autrefois, beaucoup de gens sont venus depuis... J'ai revu la tite barrière et l'endroit où il nous était interdit d'aller, le petit espace derrière le houx. J'ai revu le portail vert foncé, en bois, remplacé depuis peu apparemment par un portail en ferraille grise... J'ai revu l'arbre près des marches qui nous servait à jouer à Tarzan, avec ces grandes branches pas trop hautes.

J'ai revu le préau, et la petite fille que j'étais lisant en dessous, attendant que la récré se termine. Je ne saurai jamais si le fait de lire à la plupart des récrés m'a menée à être si solitaire et seule ou si c'est être solitaire et seule qui m'a menée à lire tant de fois sous le préau...(mais il m'arrivait parfois de jouer comme les autres, mais bien moins souvent qu'eux)
J'ai revu celui dont j'étais amoureuse en CP, le meilleur pote de celui qui m'en faisait voir de toutes les couleurs (qui me faisait flipper en me disant qu'il viendrait chez moi, avec un autre de CP, tous 2 avec une mitraillette et qu'ils tueraient ma famille... Et la petite naïve que j'étais avait très peur... Innocente et ne songeant pas que se procurer une mitraillette à 5 ans ça doit être bien difficile!). J'ai revu la fois où on avait tous 2 fini notre devoir plus tôt, et il m'avait laissé lui faire un bisou sur la joue (je suppose que j'avais beaucoup insisté, vu que lui ne semblait pas amoureux de moi, j'ai dû obtenir ça à l'usure), j'étais supercontente (quelques années plus tard lorsque j'ai entendu des gamins de moins de 12 ans parler de "machin qui veut faire hin hin avec truc", j'ai vu que les temps avaient changé... Et que j'étais particulièrement naïve étant gamine, mais je le suis restée longtemps en fait... Il s'appelle Franck Ponss, si jamais vous le connaissez j'aimerais bien avoir des nouvelles (il est brun aux yeux bleus, s'il ne se colore pas et ne met pas de lentilles de couleur).

J'ai revu mon premier bisou avec la langue, à un mois de mes 16 ans, avec un joueur d'échecs qui me plaisait depuis 6 mois. Parfois je tente de retrouver l'endroit exact où on s'est embrassés, j'y réussis pas trop mal je pense. Je me souviens de la porte du bungalow qui s'est ouverte pendant qu'on s'embrassait, signifiant que mon adversaire avait joué vu que c'était lui qui sortait. Quelques années après j'en ai reparlé avec lui pour savoir s'il nous avait vus, et apparemment oui. Le lendemain je me suis rendu compte que j'étais déçue, que j'avais imaginé mieux, et finalement ça n'a pas continué avec lui, en partie parce qu'on était trop timides pour en reparler, en partie parce que j'avais été trop déçue pour avoir envie de continuer (ce n'était pas sa faute, c'était la faute de mon côté idéaliste).

J'ai regardé à nouveau cette porte vert foncé qui n'avait pas bougé, et je me suis demandé ce qu'il y avait derrière, vu que je ne l'avais jamais vu ouverte. J'ai regardé sur le côté, il y avait des fenêtres sans carreau, et au-delà je pouvais voir du matériel à l'air cassé entreposé. Une sorte de débarras donc.

Je pourrais continuer ainsi encore longtemps, à fouiller mes souvenirs et repenser à ce que cette école m'évoque, près de 15 ans après... Mais déjà que cet article relève un peu du journal intime, je vais pas en faire trop non plus, suis pas sûre que mes souvenirs d'enfance vous passionnent :)




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