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Attendons les étoiles
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12 avril 2008

suite du poème sous la douche

(écrit en février 2007) (une autre version de ce poème)

L'infini est à rêver,
Je vous laisse en espérances.

Mon coeur se mêlait de mes sens,
Mon coeur! J'eus peur.

L'infini m'étouffe et me rassure,
J'ai choisi le moment de ma blessure.
Nous aurions pu encore mêler nos mains et nos mots.
Nous aurions pu espérer
L'éternité d'aimer.
Nous aurions pu mais non!
A quoi bon?
Je le sais un jour vous auriez mon coeur brisé.

La vie jalousait l'éternité d'aimer.
La vie tua l'éternité d'aimer.

Les transes de mon état
ne me détournaient pas de vous
Vos bras m'étaient trop doux
Vos regards trop aimants,
J'eus peur.
Peur qu'un jour en vous perdant,
Ne restent que des traces de mon étant.

Je n'oublie rien de cette vie qui me touche;
De vos mains et vos mots, vous m'avez touchée.
Mais de ces mêmes contacts vous m'auriez achevée.

Tu était intime
Tu est passé
Tu c'est jadis, c'est tu que j'aimais

Merci pour les mains, les étoiles,
Merci pour les mots et les matins.
Je les sais malgré vous perfides :
Vous m'aimez aujourd'hui, me haïrez demain.

Le bonheur n'est jamais facile
S'il le paraît parfois,
c'est qu'intense douleur s'ensuivra.
De bonheur en blessure, fragile,
Mon coeur navigue, chavire, et presque se noie.

Dans les vagues-tourments je me débats.
Comme une enfant je crains d'aller trop loin,
De perdre pied dans la profondeur d'aimer,
D'oublier de nager, de ne pouvoir me raccrocher.
Va-t'en fut mon refuge,
L'impulsion pour remonter
Mon coeur en plein déluge
Jetait au loin ce qui l'encombrait.

Rien à réparer, car rien de cassé.
Cette fois je ne suis pas tombée de haut.
J'ai sauté en plein vol,
Avant que la vie ne nous précipite au sol.

Mais au fond je me mens
Je n'oublie rien de nos moment,
Je crains de les perdre mais les voudrais à nouveau.
Tu n'es pas seulement un souvenir.

Nous pourrions être heureux
De nous détruire à petit feu.
Nous pourrions être heureux
De nous consumer d'amour
Jusqu'à la brûlure.
Nous pourrions être heureux jusqu'à la grande blessure,
Jusqu'au je ne veux plus te voir,
Jusqu'au je ne t'aime plus,
Jusqu'au "va-t'en" à entendre "ne reviens jamais"
Nous pourrions mais j'ai peur.
Je sais que nos débuts ont eu une suite, et qu'ils auront une fin.
Je sais que les rires deviendront larmes,
Que chaque mot malentendu deviendra arme,
Que désaccords, déchirures, et finalement rupture...

Mais...
La vie a tué l'éternité d'aimer.
Alors mon coeur ne sait plus s'il doit aimer pour mieux sombrer
S'il doit se fermer pour surnager
S'il doit se risquer à t'aimer.



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