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Attendons les étoiles
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27 avril 2008

Mes trucs pour être de bonne humeur

Il faudrait que j'écrive un peu plus régulièrement, je le sais... Mais parfois, je ne trouve rien à raconter.

Alors aujourd'hui (whaaaa! *regards émerveillés*) voici comment je fais pour prendre le choses du bon côté, et comment je fais quand j'ai un coup de blues :

- Je pars du principe que la vie est pleine de surprises. Des mauvaises, certes, mais aussi des bonnes. Certains disent "après la pluie, le beau temps".
- "Il vaut mieux des remords que des regrets". Même si... Parfois j'aurais préféré des regrets, et parfois je préfèrerais des remords... Prendre le temps de réfléchir, c'est bien, mais parfois il faut se lancer, ne pas trop penser à ce que les autres en diront, prendre quelques risques... Quitte à se planter, au pire. Mais de toutes façons, si on reste un minimum raisonnable, on "n'en mourra pas". On a beau parler de "mort de honte", on parle aussi de "mort de rire"... Et pourtant, les gens qui ont connu cet état sont toujours là. Le ridicule ne tue pas. Le chagrin non plus. On finira toujours par se relever, même si ça demande du courage, même si c'est difficile. On passe tous par des moments comme ça, un jour ou l'autre. Mais... "Après la pluie, le beau temps". Et aussi : "Carpe Diem", "profite de l'instant présent" (mais en ne faisant pas de choses inconsidérées et en respectant les autres!)
- J'ai foi en l'individu, parfois moins en l'humanité en général. Un peu imprudent probablement, mais pour moi, quelqu'un est bien intentionné, jusqu'à preuve du contraire.
Ok, il y a parfois preuve du contraire, et là c'est décevant... Mais au moins j'aurai laissé leur chance aux gens, la chance d'être honnêtes et sincères. Tant pis pour eux, si parfois ils ne le sont pas... J'aurai un pincement au coeur, serai déçue, mais tant pis : des gens bien, il y en a, je le sais.
Parfois je suis déçue, mais je trouve mon attitude plus positive et optimiste que celle qui consiste à se méfier de tout et de tout le monde, et à dire "tous pourris"
Je ne me mets tout de même pas dans des situations dangereuses, car quelque part je le sais, qu'il y a des gens pas nets : RDV chez toi dans ta chambre alors que je ne t'ai jamais vu, ça ne va pas être possible :)
- j'observe ce qui m'entoure. Le sol, le ciel, les arbres, parfois même les gens. Et je m'attache aux détails que la plupart des gens ne remarqueront pas, mais qui me feront sourire : les oiseaux qui s'envolent à l'approche des passants, les feuilles des arbres qui bougent au vent, une tache d'huile de moteur qui fait des reflets moirés (pas terrible écologiquement et pour la voiture, mais joli à regarder)... Quand j'ai le temps, je ralentis même mon pas pour mieux regarder ce qui m'entoure. Et si j'ai vraiment le temps (qui est désormais une denrée rare... Mais parfois il faut le prendre, ce temps!), je peux rester je ne sais combien de temps à observer la même chose, même s'il n'y a que de légers mouvements...
C'est mon côté enfant : m'amuser de ce que "les grands" ne voient même pas.
- j'observe (bis!) : une écriture avec de drôles de formes, une faute d'orthographe qui donne au mot ou à la phrase un tout autre sens... La belle au bois dormant, ce n'est pas la même chose que la belle aux bois dormants... Autre exemple que j'ai entendu il y a longtemps : "Pardon impossible, envoyer en Sibérie" ce n'est pas "Pardon, impossible envoyer en Sibérie". Et pourtant, il n'y a que la place de la virgule qui change!
- je souris. C'est lié aux paragraphes précedents.

- en cas de coup dur (rupture, annonce d'un décès, etc.), je prends le cahier qui me sert actuellement de journal intime. Depuis l'âge de 13 ans, j'ai eu presque 15 cahiers de tailles diverses pour cet usage. Maintenant que ma vie est à peu près remplie, je n'écris que peu dedans. Seulement si je m'y force, ou en cas de coup dur. Car généralement, je ne trouve personne à qui raconter tout ce que j'ai sur le coeur, je me dis que les gens ont déjà leurs soucis, et je crois que si je peux accorder à plein de gens une confiance "légère", faire confiance vraiment m'est beaucoup plus difficile.
Alors quand ça ne va vraiment pas (heureusement que c'est rare!), je pleure.  Puis je prends mon cahier, et j'écris ce que j'ai sur le coeur, les souvenirs qui remontent, les peurs, la peine... Jusqu'à ce que je n'aie plus rien à écrire. Et tant pis si j'écris mal, et tant pis si j'écris plusieurs pages, et tant pis si je sanglotte. Puis, quand je ne trouve plus rien à écrire, je ferme le cahier et je me dis "zou! je passe à autre chose". Ca n'empêche pas la peine d'être présente, ça n'empêchera pas les larmes de revenir, parfois. Mais sur le moment, ça fait du bien.

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Commentaires
M
Pour l'instant je n'ai pas été déçue trop souvent, alors je tâche de rester prudente et de garder un minimum de recul, mais j'estime que chaque personne a ses bons et ses mauvais côtés, et j'essaie de comprendre pourquoi certains font des choses négatives... Car on ne naît pas pour faire ch*** son monde, nos comportements sont liés à notre vécu... Le vécu n'excuse pas tout, mais ça explique bien des choses.<br /> <br /> Sans être parano, j'ai l'habitude de prendre du recul, et si je m'ouvre un peu à plein de personnes, je crois que personne ne me connaît vraiment bien... Car je garde un jardin secret... Mais je ne dois pas être la seule :)
B
(je me permets de te tutoyer) Je pense que c'est ce regard particulier qui te permet d'écire avec cette sensibilité (je n'ai pas dit sensiblerie attention! :))<br /> Le piège quand tu es déçu(e) c'est effectivement de te barricader et devenir parano : c'est prendre le risque de passer à côté de vraies belles rencontres... je trouve ton blog sympathique, m'intéessant moi-même aux produits bio, raison de ma venue. Bonne continuation
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